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8 octobre 2007

Résolution n°2 : vous cultiver

Comme chacun sait depuis le débarquement de Justin et Justine et le sentiment de jalousie que certains ont eu quand j'ai hérité d'un superbe Tickle Jambon rose glitterrisé, mon papa eh bien il s'occupe des cochons qui font du jambon de Bayonne dans l'exploitation de mon tonton.
Le cochon, ça pue. Oui. Enfin le cochon en lui-même ça va, mais c'est surtout les locaux et leur caca qui sentent pas la fraise. M'enfin comme chez moi l'odeur de lisier est plutôt familière, ça ne me dérange pas de puer, moi aussi, pour la bonne cause.
Depuis quelques mois, je profite de l'absence du patron de papa pour l'aider quand je peux avec les bêtes.
Mon tonton il fait "naisseur éleveur", ça veut dire que dans l'exploitation ils font fabriquer et naître les cochons. Non, pas des cochons en patamolé comme Justin et Justine, des vrais avec un groin mouillé et des poils !

Alors, comment donc qu'on fabrique un cochon ?

Vous n'allez pas me croire, mais il faut un papa (le vérat) et une maman (la truie). Tout commence avec le positionnement des truies de dos aux vérats (chez mon tonton il y en a deux de vérats), de manière à ce qu'elles soient prêtes à accueillir les petites graines. Deux truies seront inséminées de manière naturelle, et les autres de manière artificielle. Le géniteur artificiel des truies de mon tonton s'appelle d'un nom bizarre style Uranus ou je ne sais quoi en US, bref c'est déjà rigolo de savoir que c'est le même qui est papa de tous ces petits là !!

Quand les truies sont - normalement - pleines, on les fait patienter 3 mois, 3 semaines et 3 jours (c'est pas une blague) et hop ! plein de petits cochons arrivent (je suis marraine de plein d'entre eux!).

Après leur naissance, il faut évacuer les morts chaque jour, les vacciner, les compter, mettre à part les plus faibles, les nourrir deux fois par jour... Il fait chaud dans les bâtiments et il faut veiller à la température ! D'ailleurs on met des lampes chauffantes à côté des mamans pour que les petits soient bien.

Enfin, tout cela vous est expliqué en images ici.

Pourquoi je vous raconte tout cela ? Parce que je prends beaucoup de plaisir à m'occuper des bêtes. Non seulement pour passer du temps avec mon papa, mais aussi parce que les cochons c'est vraiment réceptif à l'homme. J'aime bien les caliner, leur parler, les prendre dans mes bras... Bien sûr la mortalité étant assez élevée il y a des expériences difficiles, j'ai parfois du mal à prendre les petits morts... Mais au-delà de l'aspect "humain", j'aime apprendre comment tout cela fonctionne, j'ai le sentiment d'être utile à quelquechose. Quelquepart on donne la vie et on la soigne, on en prend soin...

Des fois, j'ai l'impression d'avoir loupé ma vocation...

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Commentaires
Y
Ah c'est sûr c'est du boulot. Pour l'instant je me contente de ma jardinière de persil. C'est beaucoup plus docile et silencieux :-)<br /> <br /> Jérôme > Ben voyons...
J
et c'est quoi là au début le passage de la jalousie et du Tickle rose ? hein d'abord ? c'est à cause de Yoghill c'est ça ?.. ;-)
J
yes, deuz ! <br /> <br /> Que voilà une parabole intéressante qui renouvelle avec grand intérêt l'histoire de l'abeille et de la petite fleur ! <br /> <br /> J'ai un ami qui était inséminateur et un jour j'ai eu la chance de visiter un élevage et de prendre un petit cochon dans mes bras ! la classe, j'ai encore la photo ! <br /> <br /> Du coup, c'est le moment de proclamer : "Dans le cochon, tout est bon !"
J
Deuz ?
J
Fofy > à moins d'épouser un agriculteur c'est mal parti !! Une exploitation ça coûte extrêment cher de nos jours !!! Après on peut apprendre sur le tas...
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