G comme... Gourmandise
La gourmandise est sûrement un de mes pires défauts. Pas contre les autres. Contre moi-même. Dieu m'a créée avec un potentiel à prendre 500g rien qu'en regardant une tartelette, alors imaginez quand je la mange ! Il m'a aussi donné le goût des bonnes choses. Enfin, bonnes, je m'entends : bien caloriques, bien grasses, bien goûtues. Pas les pommes ou les yaourts (quoique...), nan nan, le fromage, la charcuterie, les desserts, le chocolat (vive le Milka lait noisettes entières !), les chocolats (hummmm les Pyrénéens !), les pâtisseries en tout genre, les biscuits, les glaces, ...
M'enfin, ce ne serait pas si grave si je n'avais pas ce problème avec la bouffe qu'on appelle la boulimie. Otez-vous tout de suite de la tête cette image de la fille penchée au-dessus de la cuvette des chiottes pour y vomir tout ce qu'elle a ingurgité. Ce n'est pas ça ma boulimie. Ma boulimie, elle est de type compulsive : si je ne fais rien, je mange. Si je déprime, je mange. (et quand je mange, je grossis). Je comble un vide. Un vide que seul Dieu peut combler avec autre chose que de la bouffe. Mais même s'Il m'a sortie de mes autres addictions, pour la bouffe c'est plus long et plus compliqué.
Cela dit, c'est par période. Je peux passer des semaines sans m'empiffrer. Comme je peux liquider mes courses de la semaine dans la soirée.
Si j'avais un tempérament à ne pas engraisser à chaque fois que je mange, cela ne me poserait, je pense, pas de problème. Mais le sport est mon ennemi (j'ai pas encore trouvé celui qui me ferait plaisir), et mes fringues ne sont pas extensibles.
Je sais que seule ma volonté peut gagner contre ça.
Je ne veux pas entendre parler de régime. Ne me causez pas de psy. C'est entre elle (la bouffe) et moi. Ou plutôt entre moi et moi.
Le seul moment où je suis sûre que ça n'arrivera plus ? Quand j'aurai trouvé l'homme de ma vie. Parce que l'amour, moi, ça me coupe et l'appétit et l'envie de grignoter.
Alors Monsieur Charmant, c'est pour quand ?!