Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jesusfreak
Jesusfreak
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 47 398
19 avril 2007

Agent Jez' !

Mardi

19h40 : ma cops R (c'est important de préserver l'anonymat des gens. oui.) débarque chez moi. Sans prévenir. Hum, bizarre me dis-je... Sans même attendre d'arriver en haut de l'escalier (oui, j'habite au 2ème étage, c'est haut mais ça dissuade les voleurs. enfin je crois) elle me dit : "Est-ce que L. -je vous ai déjà précisé que l'aonymat c'est indispensable- est chez toi?". Ben non eLle n'est pas chez moi. Pourquoi le serait-elle?

19h45 : nous sommes, R et moi, dans mon salon. R. m'explique que L. a disparu. L., c'est sa coloc d'outre-atlantique. -si j'avais voulu passer ma soirée pépère, il aurait fallu que je n'en sache pas plus. Mais R. c'est ma super cop, et on laisse pas ses supers cops seules quand elles se font du souci. et L. c'est ma cop aussi - L. est donc partie se balader, à pieds, sans téléphone, depuis 15h30 et n'est toujours pas revenue. Ce n'est pas dans ses habitudes. Et là, bien sûr, en jeunes filles que nous sommes, nous nous remémorons, dans notre tête, chacune pour soi, toutes les horreurs que nous avons entendues ou vues dans les medias dans ce genre de situation. Ou des trucs du style le père de Phoebe dans friends qui est parti chercher des cigarettes depuis 19 ans (ça c'est dans ma tête à moi, elle je ne sais pas exactement à quoi elle pensait)

19h50 : nous partons du principe qu'il vaut mieux s'inquiéter pour rien que ne pas s'inquiéter pour quelquechose. Nous appelons les personnes susceptibles d'avoir invité L. à dîner. RAS. Les urgences. RAS.

19h52 : nous partons en ville à pied pour vérifier que la miss ne s'est pas perdue.

19h59 : (la ville est petite) nous retournons à la voiture pour aller + loin, et à la police.

20h03mn54s : arrivée au poste. description de L. Désespoir dans nos yeux. Gentil policier qui nous conseille d'alerter la gendarmerie.

20h07 : arrivée devant le gentil interphone de la gendarmerie. (dépôt de signalement 2ème édition - entre 2 mobylettes à hum de caillaou)

20h15 - 22h40 : départ pour ce qui va être un remake de FBI : portés disparus. Y'a un peu de Jacques Pradel aussi, quand on questionne les gens dans la rue, les employés de Mac Do et les services de sécurité d'Auchan.
La nuit commence à tomber. Ce n'est pas du tout rassurant. R. assure au volant. Moi, je passe des coups de fil, je mets la frousse à tout le monde et me rends bien compte qu'une vision nocturne féline et un cou plus souple n'auraient pas été de trop ce soir-là.
Nous faisons tous les chemins de la colline d'à-côté, même les impasses. Les pauvres gens devaient se demander ce que venait faire une bagnole dans leur allée à cette heure-là.

Nous nous arrêtons même devant une grange abandonnée. Les chevaux dans le champ derrière me filent la frousse. Moi, j'imagine déjà L. derrière la porte, baillonnée et tout le tralala. Je suis morte de peur. On repart en appelant L. un peu mais aucun bruit dans la pénombre.

Nous faisons des escales chez elles pour vérifier si L. a pris ses papiers et son argent, mais ce que nous trouvons n'est pas rassurant du tout : elle est partie les mains vides, sans manteau sans argent sans rien !

Pour finir, estimant que nous devrions essayer tous les numéros de son portable avant de frapper aux portes des maisons, nous rentrons. La peur au ventre.
Nous cherchons les numéros d'urgence de l'organisme avec lequel elle est partie - cela ne donne rien. R. passe les coups de fil à tour de bras. Elle assure.
Puis, nous trouvons un SMS, LE SMS envoyé 5 mn avant son départ : à dans 5mn". Elle avait donc rencart. Mais avec qui? quelqu'un qu'elle aurait rencontré sur le net? un ami à qui on n'a pas pensé? pfff... dur de tenir le coup. Les questions fusent dans nos têtes. L'inquiétude règne, malgré les prières incessantes depuis 19h40.
Nous arrivons à appeler le numéro dudit SMS. C'est N. (une chance que tout le monde dans l'histoire ait une initiale différente!) qui n'a pas l'air de comprendre ce que je lui demande, mais me souffle quand même qu'elle ramène L. dans 5 mn.

et oui, -et là je vous assure on souffle, on revit, et en même temps je me suis trouvée presque ridicule de m'être inquiétée... L. s'était fait embarquer par une copine qui l'avait gardée à manger etc. tout simplement.
J'ai pris un calmant et j'ai dormi.

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Bulle > lol une agence à la Véronica Mars !! Je n'ai pas grand mérite tu sais, c'est plutôt R qu'il faudrait embaucher !<br /> Yoghill > HI hi hi ouais ben nous on n'a pas rigolé du tout hein !! Tu as raison, il n'a manqué que le banquet !
Y
ha je me suis bien marré à lire ton compte rendu! Le gentil interphone, les 7 minutes pour faire le tour de la ville, la grange abandonnée :)<br /> Mais tout est bien qui finit bien autour d'un banquet avec le barde accroché à l'arbre ;)
B
Wahou la vache!!! On dirait moi quand j'enquête sur mesd exs et leurs nouvelles copines!!! On devrait peut être ouvrir un cabinet ensemble????<br /> En tout cas je suis contente qu'elle soit saine et sauve, ha la la sacrée L!!!!
Publicité